L’Oppidum d’Ensérune
Site archéologique et musée d’Ensérune, Centre Des Monuments Nationaux.
Un village gaulois parmi les plus importants du Midi méditerranéen.
Ce site archéologique est un remarquable témoignage de village protohistorique.
Bâti sur un promontoire rocheux, il offre un panorama à 360° sur la plaine viticole
dont l’étang asséché de Montady.
Un haut-lieu de la civilisation méditerranéenne
Cet oppidum est caractéristique de l’habitat en Gaule méridionale de l’âge du bronze, jusqu’à la conquête romaine. Il a été habité sans discontinuité pendant toute cette période.
A l’apogée de la cité, celle-ci était construite selon un plan d’urbanisme, avec quartier d’habitations, d’artisans, une vaste nécropole ainsi qu’un rempart. La ville comptait alors près de 10000 habitants.
Sur place, le musée présente le riche mobilier déposé dans les tombes : armement gaulois, vases ibériques, grecs et romains. Le résultat d’un siècle de fouilles.
Une situation stratégique
Au Sud-ouest de l’Hérault, l’Oppidum d’Ensérune est situé sur une colline escarpée,
au carrefour des routes terrestres et maritimes.
En contrebas, passait la Via Domitia qui reliait Rome à l’Espagne.
L’oppidum domine toute la plaine biterroise, et son célèbre vignoble.
Le panorama y est remarquable, notamment du fait de la présence de l’étang asséché de Montady.
Chapelle Saint Christol
La chapelle Saint-Christol a été bâtie au Vème siècle de notre ère, au début de l’occupation wisigothique, à l’emplacement d’une importante villa gallo-romaine.
Située au bord de la voie romaine Narbonne-Agde, face à la mer, la chapelle a été naturellement consacrée à Saint-Christophe, patron des voyageurs.
Ruinée de nombreuses fois au cours des siècles, elle conserva malgré tout son plan originel à chevet carré orienté vers le soleil levant, dans la tradition des églises wisigothiques pré-romanes.
Les vestiges que l’on peut observer à l’arrière de la chapelle sont les ruines d’une tour de guet (ou un clocher) qui fut construit au XIIème siècle.
Définitivement abandonnée au tout début du XVIIème siècle, elle fut redécouverte sous un tas de gravas et restaurée en 1991 par des bénévoles.
Les fouilles ont permis de retrouver, outre les vestiges de la villa romaine, une nécropole située à côté de la chapelle.
La chapelle est ouverte aux visiteurs
La Tour du Beffroi
Située sur la place de la République, elle est aussi appelée Tour de l’Horloge, dont la construction que nous voyons aujourd’hui date de 1731, date attestée par l’inscription que porte la plaque de marbre fixée au-dessus de la porte.
Cette porte représentait une des entrées du village lorsque celui-ci était entouré de murs. Au pied de la tour, sous 80 cm de terre environ, se trouve encore un vieux pont qui permettait de franchir le fossé. La tour reste le seul vestige des fortifications du Moyen-Age. Elle portait à son sommet une cloche classée par les monuments historiques et datée de 1492. Cette cloche, présente la figuration des armes de Nissan la plus ancienne que nous connaissons à ce jour. En 2007 elle est retirée et remplacée. Elle est en exposition à l’office de tourisme de Nissan-lez-Ensérune.
Église Saint Saturnin
Classée Monument Historique
Construite aux XIIIème et XIVème siècle, l’église Saint-Saturnin de Nissan-lez-Ensérune est un magnifique et imposant bâtiment d’architecture gothique méridionale qui domine le village.
La partie la plus ancienne est la nef à quatre travées construite au XIIIème, le reste a été construit au XIVème, notamment le clocher. Une chapelle a été ajoutée au XVIIème siècle.
L’église accueille un très grand nombre d’œuvres d’art, parmi lesquelles on notera particulièrement des peintures murales et une vierge du XIVème siècle, un autel carolingien, un Christ du XVème siècle et des orgues construits en 1830.
Chapelle Notre Dame de Misericorde
La chapelle Notre-Dame-de-Miséricorde est bâtie sur un lieu occupé depuis des temps immémoriaux : on peut encore de nos jours voir dans la chapelle les assises, d’un bâtiment romain du 1er siècle.
Mi- wisigothe, mi- romane, à chevet plat, en partie détruite par les guerres de religion, elle est restaurée au XVIIème siècle, date à laquelle on rajoute une demeure pour un ermite, gardien du bâtiment.
On y implorait la vierge, pour la guérison des fièvres.